
L’UNIVERSITE N’EST PAS UNE REPUBLIQUE A PART
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« Il n’est pas convenable de laisser cette crise perdurer. On perd du temps. Derrière chaque jeune il y a au moins deux à trois personnes, les deux parents, un cousin ou une sœur. Ils sont 50 000 au moins. Je ne souhaite pas voir mon candidat frustrer tout ce monde par inaction. Un Président en fonction est un candidat à la réussite de son mandat. Deuxièmement, l’éducation absorbe entre 20 à 25% du budget national. Autrement dit, l’éducation coûte à l’Etat chaque année, entre 200 à 300 milliards de francs cfa. C’est colossal et trop cher payé pour un pays pauvre comme le nôtre. Troisièmement, une décision comme celle-ci nous ruine et bloque nos enfants, elle est donc inacceptable.» Ce sont là, les conclusions de l’interview que l’écrivain et entrepreneur culturel, Ousmane Alédji nous a accordée sur la crise qui secoue actuellement l’Université. Une crise qui menace, selon ses explications, l’avenir des jeunes et surtout la paix pour laquelle il s’est engagé aux côtés du professeur Albert Tévoédjrè en juillet 2016 dernier initiant une pétition internationale. Dans cet entretien, il livre quelques chiffres sur la pétition et dévoile les profondes motivations de cette initiative qui se veut un outil de paix entre les mains de chaque citoyen du monde. Lisez donc !